Chapelle Saint-Maxime , pres de vienne dans l'isere..
manque un peu d'espace au dessus du clocher... je me suis apercu ce que je visais dans le viseur ne correspondait pas a l'image afficher sur le pc .. sur le viseur , je laisse de l'espace , du moins je pensais et une fois sur le pc , je m'apercois qu'il manque toujours quelques centimetres ...( meme si j'enleve le cadre , il manque de l'espace )
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C'est au sommet d'un plateau rocheux, que se trouve, offerte aux quatre vents, la chapelle Saint-Maxime, sur un site dont on ne peut qu'admirer le caractère exceptionnel, à l'image de ces lieux privilégiés, propices aux célébrations sacrées et aux guérisons " miraculeuses " qu'attestent des siècles de pèlerinages!
La vue s'étend sur les collines de Vienne, la vallée du Rhône et le massif du Pilat au Sud ; la voie Vienne-Lyon et les monts du Lyonnais à l'Ouest, la cuvette de Chuzelles et les Balmes Viennoises, au nord. Elle se trouve en bordure d'une voie ancienne assurant une liaison par les crêtes depuis la vallée de la Sévenne, à l'Ouest, en direction de l'Est. Une source est liée au site, à quelques centaines de mètres en contrebas.
Saint Maxime était au VIIe siècle un évêque de Riez thaumaturge, c'est-à-dire réputé pour accomplir des miracles. Dans la chapelle, il est représenté par une statue en bois polychrome du XIIe siècle et une peinture du XVIIe siècle sur la voûte en cul-de-four de l'abside.
Cet édifice phare du paysage viennois, cité avec respect et admiration au XVIIe siècle parmi les Antiquités de Vienne par un des premiers historiens viennois, Nicolas Chorier, a été victime de sa simplicité. Ce n'est que depuis peu qu'on a pris conscience de son importance historique et religieuse et du rayonnement qui émane du bâtiment
La chapelle date de la première moitié du XIe siècle. Elle dépendait à l'origine de l'abbaye de Saint-André-le Bas de Vienne, dont saint Maxime et saint André furent les 2 co-patrons. Elle a été érigée sur les terres d'un domaine ou manse donné aux moines en 927. Elle s'est progressivement émancipée de leur tutelle pour se rattacher à Chuzelles et, au moins à partir du XVIIe siècle, elle est desservie par un prêtre d'abord de Villette puis de Chuzelles.
Son aspect général est resté le même depuis l'époque de sa construction. On note toutefois des traces très nettes de reprise du bâtiment, vraisemblablement vers 1430. En effet, la chapelle semble ne pas être sortie indemne des épisodes guerriers liés aux incursions de Louis de Châlon, Prince d'Orange, dans le Viennois. Enclavée dans des terrains appartenant au domaine du Ravinet, elle n'a pas eu à souffrir de la Révolution française.
Ainsi, forte de ses mille ans d'histoire, la chapelle a su résister aux épreuves des siècles, en dépit de " son antiquité, des guerres, mortalités et autres sinistres qui ont affligé aux temps passés " (Pierre Cavard-Vienne la Sainte, 1977).
Elle semble avoir conservé ses caractéristiques originelles grâce à sa modestie mais peut-être aussi à un manque chronique de subsides, ayant tout juste permis de prudentes restaurations, en évitant embellissements et agrandissements qui l'auraient dénaturée.
Quelques actions de sauvegarde…
En près de mille ans de vie, la chapelle Saint-Maxime a connu ses grandes heures et ses vicissitudes, témoin muet des guerres comme des pèlerinages, des périodes de prospérité comme de déclin, elle mérite et nécessite des soins attentifs.
Une association patrimoniale "Chuzelles, Histoire & Patrimoine" s'emploie à protéger et à restaurer la chapelle. Son action en partenariat avec la muncipalité de Chuzelles et la conservation départemental du patrimoine de l'Isère a permis de restaurer les statues et la peinture ornant l'intérieur de la chapelle. Elle ouvre et fait visiter la chapelle sur demande et lors de manifestations nationales et elle organise des expositions.