GX80 - Bracketing de la mise au point

Bonjour,

Le mode d'emploi apparaît très discret sur le sujet. Les paliers sont paramétrables de 1 à 5, avez-vous une idée de ce que présente une unité de palier ? Probablement un pourcentage de la distance de mise au point, mais plus précisément ?

Les tests faits à grande ouverture ne m'éclairent guère. Merci par avance de vos lumières.

Je suis preneur d'infos sur ce sujet : il y en a peu y compris chez Olympus.

Pour avoir une idée de ce qui se passe, il faudrait faire des clichés à très grande ouverture et distance de MaP relativement proche sur une régle graduée en mm placée de façon adéquat. Mais ça ne permettra que de comparer avec un cliché simple dans une situation particulière.
En macro, les résultats sont très intéressants, mais j'avais pensé utiliser cette méthode pour des paysages en faible lumière, je pense que les réglages seront moins évident à trouver sans plus d'infos.

Bonjour,

Bien sûr, j'ai fait des essais avec une règle graduée et le 45 mm f/2,8 à pleine ouverture. Le plan de mise au point se déplace bien (un peu moins de ± 1 cm), mais la différence avec des paliers de 2 et de 5 m'apparaît insignifiante. Pas encore faire d'essai avec des sujets éloignés.

Par ailleurs Panasonic à répondu rapidement à ma question :

Panasonic a écrit:

Nous vous informons que ces paliers correspond à la localisation de la mise au point , les informations sur leur distance exacte sont des informations d'usine. En espérant avoir répondu à votre demande, …

Les mesures faites avec un objectif macro me semble cohérentes avec l'utilisation qui en est fait.
Quelques fans de macro on déjà mis en ligne des photos montrant la comparaison entre une photo simple et le braketing de mise au point, ils ont obtenus de bons résultats.
Mais je m'interroge plutôt sur la possibilité d'adapter cette fonctionnalité à des objectifs dédiés au paysage.

Salut,

Sur Olympus (EM10) les paliers vont de 1 à 10, de "narrow" à "wide", et c'est tout comme chez Pana le mystère le plus épais sur l'échelle utilisée.

Si j'ai bien compris, plus le rapport de grossissement est faible et plus il faut utiliser un pas "narrow".

Donc, pour une prise de très près au rapport 2:1 (par ex, 60mm macro en position 1:1 + bonnette grossissante) il vaut mieux utiliser un rapport "wide" car sinon on va multiplier les prises inutilement (il suffit que la zone de netteté d'une prise recouvre légèrement la suivante, pas besoin de faire trop de prises intermédiaires)

Inversement pour un cliché télé (par ex, 300 f2.8pour shooter un éléphant à 100m) il faut utiliser le pas "narrow" sinon les clichés ne vont pas se recouvrir les uns les autres.


J'ai joué avec au début pour essayer de comprendre et puis je me suis à calé à 4 et je n'y touche plus, non pas que ce soit optimal mais j'ai la flemme d'optimiser alors que j'utilise à peu près tout le temps les mêmes rapports de grossissement (en général, je fait le point de départ entre les rapports 1:1 et 1:2)


Pour le paysage au grand-angle, de ce que j'ai lu le focus bracketing automatique serait une mauvaise idée : il vaut mieux prendre 3 clichés successifs en faisant le point sur les 2 point extrêmes qu'on veut nets et un sujet entre les deux, ca donne de meilleurs résultats.

Bonjour,

L'idée de faire un essai avec un téléobjectif est intéressante, je m'y mets. Aussi l'expression narrow à wide précise un peu l'utilisation des paliers. À voir si Panasonic et Olympus ont le même proportionnalité ?

Kisifi, tes essais sont très intéressants.
Merci pour les explications et les conseils.
Perso, je ne me suis jamais intéressé à la macro, sauf par obligation dans mon métier, mais pas toujours excitant (dans mon boulot, on ne me demandait pas de faire de l'art).

Si j'ai bien compris, cette fonctionnalité n'a d'intérêt pour moi que si je me lance à nouveau dans la photo au télé.
J'ai été tellement frustré dans mon métier de ne faire que de la photo technique et du dessin industriel, que j'aspire aujourd'hui à faire des choses différentes, avec un coté artistique ou créatif. J'ai bien vu de vraies œuvres d'arts en macro, mais ça ne ma pas branché pour autant.

Merci encore pour les infos.
J'ai une question qui me taraude depuis pas mal de temps maintenant :
Pourquoi utilisez-vous* toujours la notion de rapport de grandissement?
Je n'ai jamais eu de réponse satisfaisante à ce sujet, j'en comprenais l'utilité avec les pellicules argentiques, mais sur un capteur, l'image n'est pas accessible (palpable), à quoi sert d'en connaître les dimensions?



(*) photographe spécialisé en marcro.

Xbrother a écrit:

Kisifi, tes essais sont très intéressants.
...
J'ai une question qui me taraude depuis pas mal de temps maintenant :
Pourquoi utilisez-vous* toujours la notion de rapport de grandissement?
Je n'ai jamais eu de réponse satisfaisante à ce sujet, j'en comprenais l'utilité avec les pellicules argentiques, mais sur un capteur, l'image n'est pas accessible (palpable), à quoi sert d'en connaître les dimensions?



(*) photographe spécialisé en marcro.

Cela permet d'avoir une certaine référence. Ainsi la macro commence à un rapport de 1:1 en dessous c'est censé être de la proxy-photographie. Cette référence est d'ailleurs bien imparfaite à mon humble avis notamment au vu de la résolution variable selon les capteurs. Quel référence choisir qui soit "parfaite" ? Je ne suis pas sur qu'il y en existe.

rouzejp a écrit:

Cela permet d'avoir une certaine référence. Ainsi la macro commence à un rapport de 1:1 en dessous c'est censé être de la proxy-photographie. Cette référence est d'ailleurs bien imparfaite à mon humble avis notamment au vu de la résolution variable selon les capteurs. Quel référence choisir qui soit "parfaite" ? Je ne suis pas sur qu'il y en existe.

Tout à fait d'accord, la résolution du capteur est un paramètre nettement plus "significatif" pour photographier de petits objets.

Si je comprends bien, c'est donc une notion qui défini une catégorie d'objectif.

Oui, pour moi c'est cela. Juste quelque chose qui permet d'établir des comparaisons. D'ailleurs en photo beaucoup de choses deviennent relatives à des références arbitraires. La focale par exemple qui est une mesure physique mais que l'on rapporte toujours à une référence arbitraire, le taille du capteur plein format survivance du 24*36.
La mesure ISO est aussi très artificielle, elle correspond à une quantité de lumière pour obtenir un certain effet (noircissement du négatif à l'origine) sur une pellicule (capteur). La sensibilité du premier kodachrome était de 10 ISO en 1935 à titre de référence. Il serait sans doute plus pertinent d'ailleurs d'utiliser le lux et plus exactement le lux par seconde comme unité (car dérivée du système international).
Mais je m'égare et tout cela mériterait sans doute une discussion à part entière (pour les vieux de l'argentique comme moi, le fait de jouer sur la sensibilité à chaque photo est une vraie révolution )

Voir wikipedia pour référence.

rouzejp a écrit:

La focale par exemple qui est une mesure physique mais que l'on rapporte toujours à une référence arbitraire, le taille du capteur plein format survivance du 24*36.

non pas toujours,

Je ne peux suivre la logique (?) de ceux qui s'expriment d'une façon si peu rationnelle
pour des données qui sont d'ordre physique (donc rationnelles) :
"50 mm devient 100 mm " par ex., peut on lire parfois !
et voilà comment certains en arrivent , pour comparer des angles de champs, à des mesures en mm ou 1/2 mm de longueur focale : dire x mm pour évoquer un angle ! ! !

Cette gymnastique sémantique est absurde,
et source de confusion.

donc : NON !