Merci Yves, Jean-Pierre et Al
Tiens, Al ... tu as remarqué ça !
Ça m'est tombé dessus en 1994, j'avais 57 ans. Au retour d'une virée dans le Sud-Marocain j'ai écrit dans mon album-photos :
"
Hormis quelques détails architecturaux ou singularités géologiques, une photographie sans personne n'est pas une bonne photo, même s'il s'agit du panorama le plus grandiose. Le constat est terrible !"
Oui, auparavant, je passais beaucoup de temps, souvent en râlant comme un pou, à attendre que le paysage soit dégagé des personnages qui y déambulaient.
Au cours de ce voyage en compagnie d'amis je n'ai pas toujours eu le temps d'attendre que la scène se dégage, et j'ai quand même pris mes photos.
Au retour en développant et tirant mes images, je me suis rendu compte, comprendre : j'ai pris conscience, que mes photos "habitées" avaient quelque chose de plus que mes panoramas strictement minéraux et/ou végétaux ne possédaient pas.
Et je me suis dit que les humains, qu'ils soient touristes ou indigènes, étaient une partie indissociable de l'environnement dans lequel ils évoluent et qu'ils étaient partie prenante de l'histoire que je voulais raconter.
Depuis cette date, les gens ne m'ennuient pas trop lorsque je prends une photo, parfois même j'attends qu'il rentrent dans le cadre pour déclencher.