Effectivement, les vibrations ayant pour origine le fonctionnement des rideaux ne sont pas à négliger, d'autant plus que l'on opère avec une (très) longue focale.
Mais dans mon cas, je me préoccupe davantage - pour l'instant - des vibrations engendrées par un système oscillant constitué par l'écrou de pied et la rotule, le trépied restant probablement la partie la plus inerte de l'ensemble.
L'objectif, >700gr, ne comporte pas de collier. Il est vissé sur le boitier. La liaison au trépied supposé stable se fait donc par l'écrou de pied, et la rotule dont la partie supérieure est une tige probablement d'acier par laquelle passent tous les efforts.
La partie inférieure, la rotule proprement dite, est serrée par friction (un mode de serrage bien peu mécanique !
Si le centre de gravité de l'objectif est situé grosso-modo en son centre, le bras de levier du porte-à-faux est d'environ 10cm. L'effort en flexion sur la tige de rotule n'est donc pas négligeable et il n'est pas étonnant que l'ensemble se comporte comme un système résonnant (à haute fréquence probablement compte tenu de ses dimensions). La moindre pichenette le fait démarrer. Interdiction de souffler dessus !
C'est là d'ailleurs que j'observe l'efficacité du système stabilisateur de boitier Olympus qui efface quasiment ces vibrations. Mais quasiment seulement, pas totalement !
Ce soir, entre deux attaques en piqué de moustiques affamés, j'ai tenté vainement la technique du "beans-bag", en l'occurrence un coussin rempli de noyaux de cerises posé sur un muret. Pas facile avec un appareil braqué vers le ciel !
Lorsque j'aurai résolu de problème, je m'attaquerai à celui des vibrations dues à l'obturateur.
Merci à vous tous qui participez à ce très intéressant échange et merci aussi pour vos encouragements !