Saint Martin de Valamas-
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chef lieu d'un canton très ancien, est situé au confluent de trois belles rivières: l'Eyrieux, la Saillouse et l'Eysse. Dans ce village, nous retrouvons encore de nombreuses bâtisses anciennes, chargées d'histoire comme l'Arca ou la Tour de la Varenne.
Saint Martin de Valamas est connu par les ruines du château de Rochebonne, mais également par ses entreprises de bijoux, ses industries d'impression sur étoffe et ses nombreuses activités. Saint Martin de Valamas est jumelé à Chézard Saint Martin (Suisse).
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un très sympathique festival musical depuis l'an dernier a lieu dans le village au mois d'aout
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HOTEL DE LA POSTE
un club 4x4 / une location de mountain bike
et un pianobar ou toutes les semaines il y a de la musique LIVE
dans la FORGE
Tél : 04 75 30 43 79
Fax : 04 75 30 55 85
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Le Cheylard-
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L'histoire locale au Cheylard est très marquée par l'industrialisation et le développement d'une activité essentielle au dix-neuvième siècle : la tannerie. Aujourd'hui encore, Le Cheylard exporte dans le monde entier ses productions, dans les domaines du textile, des bijoux et de la mécanique de pointe.
Le château de la Chèze appartient actuellement à la commune du Cheylard. Il a été construit au treizième siècle par les Seigneurs de la Chèze apparentés à la famille de Tournon. Restauré grâce à l'association de sauvegarde du patrimoine Boutièrois depuis 1990, il fait l'objet de chantiers de jeunes ouverts à tous, entre mi-juillet et mi-août.
Les temples de l'église réformée de Saint-Christol et du Cheylard rappellent la place considérable du protestantisme dans l'histoire locale. A Saint-Christol, le temple est une ancienne église catholique dédiée à Saint-Christophe ( il a donc gardé une architecture romane ) qui fut annexé par la Réforme dès le seizième siècle. Après une période de répression visant les protestants et commémorée par la pierre du Serre de la Palle, le temple est officialisé par Napoléon, en 1807.
La vielle ville du Cheylard est aussi un élément important du patrimoine bâti à caractère historique ( visites guidées ) : on trouve des maisons avec leurs linteaux sculptés et leurs fenêtres à meneaux, de nombreuses placettes, escaliers, passages ouverts et les remparts du vieux château dont il subsiste deux tours remaniées.
Vous trouverez de nombreux autres faits historiques concernant le Cheylard et ses environs dans la collection "Fiches Patrimoines Boutières" vendue à l'Office de Tourisme.
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Chocolat Riou
http://www.les7coffretscapitaux.fr/cadeaux-chocolat-riou-coffret.php
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Sainte Eulalie-
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Commune de montagne, à 1233 m d'altitude, Ste-Eulalie bénéficie d'un cadre parfait, au coeur d'une nature préservée.
La qualité du paysage, entretenu par des agriculteurs jeunes pour la plupart, est ici exceptionnelle :
Vert tendre des bosquets de hêtres entourant presque chaque ferme, vert sombre des forêts au sol couvert de myrtilles, framboises, champignons, prairies émaillées d'une grande variété de fleurs colorées (jonquilles, narcisses, puis arnica, gentianes, digitales pourpres,, etc.), prés dessinant de larges patchworks produisant un foin réputé.
Les sucs du Gerbier de jonc, du Sépoux, de la Lauzière, du Montfol ont 6 millions d'années.
La lave, asssez froide et très visqueuse, ne s'est pas écoulée mais s'est durcie en formant les sucs de phonolithe (littéralement pierre qui sonne).
Cette pierre se délite en lauzes qui servent à couvrir les toits : autrefois le site du mont gerbier possédait une importante carrière de phonolithe. Une version donne à Gerbier le sens de rocher (latinisation d'un mot indo-européen) et voit aussi en jugum le sens de montagne. ce qui donne littéralement : "le mont rocheux" .
C'est en 1078 que Ste Eulalie entre dans l'histoire. Pourtant, longtemps auparavant, sur ce monticule dominant la toute jeune Loire, une chapelle s'était élevée donnée à "Dieu et à St Vincent". La jeune chrétienne espagnole, Eulalie, martyre du IIIème siècle avait rayonné jusque dans le pays.
A partir de 1078, deux moines bénédictins de l'abbaye St Chaffre du Monastier (Hte Loire) assurent le service paroissial. Plus tard, la relève sera assurée par les moines cisterciens de l'abbaye de Mazan. Le nom de Clastre (l'unique genestière qui reste du village) rappelle ce temps de la présence monacle (Clastres = cloître).
En 1464, les paroissiens et leur curé édifient une nouvelle église, "orientée" dans le prolongement de Clastres. Il en reste la base du clocher, un baptistère et une gargouille de tête de loup encastrée dans la façade. On raconte qu'on amenait autrefois les enfants trop gloutons sous cette gargouille les jours de pluie pour leur faire boire l'eau qui s'écoulait de cette gueule !
En 1695, un état dressé pour la capitation (impôt par tête) indique une population de 856 Habitants. Usclades faisait partie de la communauté de Ste-Eulalie.
Pendant la Révolution, Ste Eulalie rebaptisée pour quelque temps "Font de Loire" reste fidèle à l'ancien régime. En octobre 1791, la municipalité de Ste-Eulalie démissionne et 400 paysans armés sont prêts à recevoir le prêtre constitutionnel que leur impose l'assemblée : une potence est dressée, le prêtre n'insiste pas et disparait !...
Après la révolution, Usclades se sépare de Ste Eulalie.
Au milieu du XIXème siècle, le vieux cadastre dessine 13 maisons et l'église. Le village s'agrandit et les paroissiens reconstruisent leur église.
Dès 1908, la commune connaît une belle vitalité, avec par exemple, la 1ère organisation des sports d'hiver : course de ski, sauts... C'est une grande aventure à laquelle se passionne toute une population.
La première guerre mondiale prélève son tribut et le déclin commence... marqué comme dans toutes les zones de montagne par une terrible hémoragie de la population.
Un virage s'amorce depuis une dizaine d'années avec des jeunes de plus en plus nombreux qui restent au pays, et s'orientent vers deux activités essentielles : L'agriculture-élevage et le tourisme.
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du bon saucisson -
la voie ferré transcévenole .....avec le tunnel du roux a côté de Saint Cirgues en Montagne voici quelques explications:
La ligne partirait donc du Puy, passerait près de Laussonne, puis au Monastier-sur-Gazeille (3700 habitants à cette époque). Elle atteindrait alors son point culminant à Présailles (1078 m), à la sortie du tunnel, puis elle rejoindrait la Loire à Issarlès, suivrait le fleuve jusqu'à la Palisse et continuerait vers Saint-Cirgues. Elle franchirait alors la ligne de partage des eaux (Méditerranée/Atlantique) dans le tunnel du Roux. A la sortie de ce tunnel, un problème se posait. L'altitude était encore de 933 m et le terminus (Nieigles-Prades), à 18 km à vol d'oiseau, n'était qu'à 263 m, soit 670 m plus bas. Il fallut donc élaborer la "spirale de Montpezat" pour que la pente reste satisfaisante pour les trains : sur quelques kilomètres, plusieurs souterrains formeraient une boucle hélicoïdale sur 4 niveaux. La ligne passerait donc plusieurs fois sous elle-même. Cette spirale ne restera qu'un projet titanesque.
équipé d'une porte automatique, en fait un portail levant déclenché automatiquement l'hiver par un jeu de détecteurs. Le tunnel est ainsi protégé efficacement du gel.
explications sur le tunnel du Roux
A la fin des travaux en 1939, le tronçon Le Puy - Le Monastier est achevé (gares, maisons de gardes-barrières, entrepôts aussi). Il ne reste que les rails à poser. Au-delà du Monastier, la voie franchit la Gazeille sur le Viaduc de la Recoumène, passe le tunnel d'Avouac (75 m), celui de Présailles, passe à côté des fondations de la gare de Présailles (au-dessous, câves voûtées), puis s'arrête 500 m plus loin dans un champ, où devait être construit le viaduc de Mezeyrac, pour franchir l'Orcival et entrer en Ardèche.
Le projet prévoyait le franchissement de la Veyradeyre et du Gage (affluents de la Loire) puis de la Loire elle-même à Lapalisse, de traverser le tunnel du Roux (percé, lui) avant d'attaquer la spirale de Montpezat. Il restait donc beaucoup de travail côté Ardéchois.