Kodak
Un nom universel dans la photographie.
Une assurance pour le photographe amateur de posséder un objet voué à la photo.
Pourtant toutes les inventions de Kodak n'étaient pas des réussites totales.
Toutefois il était admis que la fabrication allemande des appareils hauts de gammes étaient synonymes de qualité.
Voici un OVNI de pa photo: le Retina Reflex Instamatic.
Son film, le 126 de format carré 28 x 28 mm était simplissime à charger. Une cartouche à placer, de forme asymétrique, un seul sens possible.
Information automatique de la sensibilité du film
Un défaut rédhibitoire, le manque de presseur de film, cela ne garantissait pas une netteté impeccable. Le format carré, génial en noir et blanc recadré au tirage, en tirage automatique ou en diapositive n'est pas dans les règles de la composition, même si quelquefois c'est un choix acceptable, s'il est imposé il devient lassant.
Format pas disponible partout...
Mais voici la Bête:
Ici avec son télé de 200 mm. Son obturateur central (peu onéreux à fabriquer) étrangle le diamètre utile de la monture optique.
La mise au point minimale est de... 8,5 mètres, ridicule ! En appartement 8,5 mètre de recul ?
remarquez les index mobiles de repères de profondeur de champ
Vision arrière
Double solution pour le flash, soit des flashes cubes ou prise synchro
Optique de signature prestigieuse.
Un grand angle de 28 mm (considéré comme extrême à l'époque, pour l'amateur)
Sans son objectif, belle baïonnette laiton chromé, belle ouvrage...
Remarquez qu'il n'y a pas de réglage de vitesse d'obturation !
C'est un automatisme avec préférence au diaphragme, information succincte 'soleil' ou 'nuageux'. Une indication dans le viseur de la vitesse choisie par l'appareil (sans tenir compte de la focale).
Viseur de luminosite très moyenne, carré, stygmomètre Dodin, plage microprismes et lentille de fresnel
On demandait au client d'être assez riche pour l'acheter, mais pas d'avoir des connaissances photographiques.
Le slogan de KODAK: "Déclenchez, nous ferons le reste"
Une jolie gueule, en haut à droite, la cellule CDS non BTL (behind the lens ou en français derrière l'objectif).
Ces cellules avaient un peu de mémoire des fortes luminosités, par grand soleil, le photographe entrant dans une église par exemple, était condamné à une bonne sous exposition.
Mais les négatifs couleurs étaient tolérants....
Pas besoin d'être Saint Cyrien pour charger l'engin:
Joli avec son grand angle
En bref, appareil simple d'emploi, pas un objet d'adulation pour un fondu de photo, une cinématique complexe due à l'obturateur central, miroir éclair.
Il n'a pas eu un très grand succès, si le nom écrit dessus n'avait pas une aura telle que celle de KODAK, il ne se serait pas vendu du tout!
Ce n'est que mon avis, mais je le partage.
Son prix ? 1490 francs *, un Instamatic de base non reflex aux environs de 99 francs.
our le même prix on avait un Minolta SRT101, une autre pointure et d'autres résultats...
Ce type d'appareil vivait son chant du cygne...
* Sans optique complémentaire
Voilà, c'est fini, merci de m'avoir suivi jusque là, si cela vous a plu j'en ai d'autres, dans le cas contraire dites le et j'arrête.