Obturateurs

Bonjour,

un petit complément sur les obturateurs.

Pourquoi devait-il y avoir un choix si complexe dans les types d'obturateurs ?

C'était en fonction du type de prises de vues.

L'obturateur à rideaux était infiniment plus précis pour des vitesses élevées, sa vitesse de translation (temps pendant lequel les deux rideaux démasquaient le film) et qui était fiable, un seul réglage de tension de ressort était constante. Ensuite à des vitesses plus élevées c'était le départ prématuré du second rideau qui raccourcissait le temps de pose. Pour les valeurs du 1/1000° de seconde ce n'était plus qu'une minuscule fente qui défilait devant le film.

Une merveille pour les prises de vues sportives, un arrêt d'image superbe à un prix très abordable.

Inconvénients: La prise de vues au flash. Il ne fallait absolument pas dépasser la vitesse de translation, souvent le 1/25° de seconde, sous peine de n'avoir qu'une petite tranche d'image. A cette vitesse il restait un risque de bougé du fond qui a des chances de s'imprimer sur le film.


A l'inverse, l'obturateur central, même imprécis aux hautes vitesses (quand hautes vitesses il y avait) synchronise le flash quand les lamelles sont entièrement démasquées, c'est mécanique et absolument fiable. Une photo au 1/10° ou au 1/500° sera bien synchronisé, et le fond sera soit présent si le photographe le désire ou carrément absent, il suffit de choisir la vitesse.
Pour les photos en studio, obturateur central obligatoire.
Les obturateurs centraux pour les chambres photographiques à réglage électronique, plafonnent à 1/125° et ont une gamme de vitesses moyennes et basses extrêmement précis, mais coutent un bras!


Pour le sport rideau.

Certains appareil possédaient les deux, objectif avec son propre obturateur central et boîtier avec obturateur à rideaux.
Un très bon banquier ou une fortune personnelle aident beaucoup....