Un Macro photographe, n'est pas un type louche avec des chaussures bi-colores stationnant au coin d'une rue ou des dames attendent le bus aux endroits sans station....
Non un Macro Photographe était un(e) passionné(e) confronté au problème de la prise de vues du minuscule.
De quels outils disposait-il ?
Souvent d'une bague allonge à rapport sans solution de continuité comme celle ci:
Déployée
Repliée
Une optique spécialisée, au schéma optique spécialement corrigé, ou encore la lentille d'une longue focale ( pas un téléobjectif ) qui monté sur cette bague allait de l'infini ∞ au rapport 1/1 ou 1,5/1.
Ces optiques au piqué rasoir, étaient de formule symétrique souvent.
Le problème est qu'une optique est calculée pour produire une image infiniment plus petite que le sujet, en macro l'image produite est soit d'une échelle équivalent au sujet, voir plus grande...
Une des solutions est de retourner l'objectif pour les gros rapports.
Ceci est la solution la moins onéreuse, mais avec solution de continuité.
Souvent composé de trois bagues, et de toutes les combinaisons 1, 1+2, 1+3 2, 2+3, 1+2+3
Une autre solution élégante est le soufflet:
Le charriot inférieur autorise de conserver un rapport d'agrandissement fixe, et modifier la mise au point par déplacement de tout l'équipage appareil-soufflet-optique.
Un modèle plus transportable:
repliable
Et là avec bague d'adaptation d'objectif de microscope pour les rapports extrêmes, optique Zeiss ici.
Les facettes de l'œil de mouche en plein cadre...
Faut-il souligner que la compétence du Fotographe était mise à rude épreuve, pas de mesure TTL ou BTL.
C'étaient souvent des scientifiques...
J'ai vu des images extraordinaires...
Voilà, en espérant ne pas trop vous lasser par mes ratiocinations...