Bien avant le tout électronique, il y eut le tout mécanique.
Un souci permanent était le temps de pose idéal...
Une formule magique nous guidait quand nous avancions en Terra incognita:
Cette équation était:
Temps de pose = qté d'ASA (50 Asa= 1/50° de sec) - F:16 en plein soleil, F:11 soleil voilé, F:8 à l'ombre
C'était mieux que rien, mouiller un doigt et l'orienter vers le ciel ne donne que la direction du vent, pour la lumière il faut être plus pointu.
Pas d'issue avec un film positif, c'est bien posé, ou c'est à jeter, pas d'alternative !
En 1962, le niveau de mes finances donnait le vertige par sa vacuité, et pour comble de malheur, les drapeaux m'appelaient pour servir sous leur hampe... Mes collègues de travail, connaissant mon vice pour la photo se sont cotisé pour m'offris l'objet de tous mes rêves: Une Weston Master IV.
La Rolls des cellules photo électrique, celle des professionnels...
Alors je vous la présente:
Au verso, une très large cellule au sélénium avec un cache perforé pour les fortes lumières
Démasquée pour les faibles lumières, avec changement d'échelle automatique.
Un interrupteur permet de mémoriser la lecture, et donne le chiffre repère, ici 200
On reporte cette valeur sur le calculateur
Après avoir renseigné sur la sensibilité du film
On peut ainsi choisir sa couple ouverture / vitesse
Ou pour certains appareil poser l'indice de lumination
En cas de pose longue, on se réfère au valeurs rouges
La tolérance des films inversibles était renseigné par ces deux repères:
Alors que les films en noirs et blancs, à la plage plus large correspondent à:
Le top du top était la mesure incidente, la cellule placée devant le sujet dénommé Invercone, dont la forme limitait l'effet cosinus...
Aujourd'hui on presse un bouton et dans la plupart du temps c'est excellent, vous êtes gâtés...