Bonjour,
Toujours dans la série du Père Castor
La photographie
Portrait a été une source de revenu
pour de nombreux photographes....
Mais il fut un temps, avant le Polaroïd, un temps ou
la fierté d'un professionnel était de faire un cliché propre, avantageux
pour ses clients, sans dénaturer le sujet.
Cela impliquait un travail en moyen format sur film à dos dépoli
permettant la retouche, suppression d'un vilain bouton de fièvre
l'atténuation d'un ride précoce, un regard pudique sur une
dentition improbable...
Mais quel travail, des heures et des heures de laboratoire
à se crever les yeux sur la table lumineuse pour donner satisfaction
au client prêt à payer un cliché d'identité qui ne lui donnait pas la nausée
à chaque présentation de la carte d'identité.
Pour réduire le prix et ne plus passer son temps en retouches, il
a existé des optiques fabuleuses comme le Thambar 90 mm 2,2.
Hors de prix
Foca avait une option que peux de gens aujourd'hui connaissent:
Le HALOS, un filtre neutre mais avec des "gouttes d'eau" en surface:
Monté dur un 90 mm, un 24 x 36 devenait un auxiliaire précieux en fonction du client ou de la cliente.
Un exemple, Monsieur Lapin, le meilleur copain de ma petite fille
a bien voulu me servir de sujet:
Sans filtre, à f/5,6
Avec HALOS f/5,6
Subtil, mais les éventuelles taches de rousseur ont disparu
Le même à f/1,8 sans filtre
Et avec HALOS à f/1,8
enfin sans filtre à f/22
Et f/22 avec HALOS
Le changement de diaphragme change la puissance de l'effet.
Alors, vous connaissiez ?