Quelques questions

Bonjour !

Je suis en train de me documenter sur les origines de la photo et malgré mes recherches des interrogations persistent dans ma petite tete :heink:
Certaines vont certainement paraitre évidentes aux argentistes

Alors... Je me lance

En argentique :

- Le support, c'est la ou ce forme l'image latente, en attente du développement ?
- Qu'est ce que l'agent stabilisateur ?

Bjr, tu peux déjà consulté http://fr.wikipedia.org/wiki/Photographie si ce n'est déjà fait .

Smolt a écrit:

En argentique :

- Le support, c'est la ou ce forme l'image latente, en attente du développement ?
- Qu'est ce que l'agent stabilisateur ?

1) Presque : c'est "là où se forme" etc...
2) La solution de développement?

Smolt a écrit:

- Le support, c'est la ou ce forme l'image latente, en attente du développement ?

Je ne comprends ni la phrase ni la question


Le stabilisateur je n'ai jamais entendu ce mot mais je présume, et si je me souviens bien de mes boulots d'été en photogravure, que ça doit être le fixateur, qui permet de bloquer la réaction entre l'émulsion et le révélateur.

Merci a vous
En fait ce sont des recherches liées aux premiers pas de la photo (nièpce, Daguerre...) alors peut être que les termes ont changé ?
En fait le support c'est par exemple une plaque d'argent sur laquelle on vaporise de l'iode pour la rendre photosensible. Ensuite on la place dans une chambre noire, on expose pendant 30 min et il se forme une image latente, c'est a dire image invisible qu'il faut transférer sur papier (pour le transfert ça ce passe a la vapeur d'iode je crois mais j'ai pas tout compris)

Donc pour faire une analogie avec l'argentique contemporain la plaque + iode c'est l'émulsion et la vapeur c'est le fixateur ?

Il me semble que la vapeur d'iode vise à sensibiliser l'argent, ensuite l'exposition fait son travail, l'iode n'est donc pas le révélateur.
Par ailleurs le produit final était la plaque de verre (et de métal au tout début), le passage au papier est venu plus tard.
J'ajouterais qu'aux vraiment tout débuts il n'y avait même pas de iodure d'argent mais un vernis "photosensible" (enfin avec une exposition de plusieurs heures sinon jours...) appliqué sur une plaque de cuivre. Le vernis était un simple mélange de bitume de Judée et d'essence de lavande. Par la suite le cuivre a été remplacé par l'argent ce qui permettait de faire un "auto-positif" avant l'heure grâce à l'oxydation de surface, noire, de l'argent là où le vernis a été enlevé (son exposition aux UV le rend lessivable). Il y a eu plein d'autres recettes de solutions diverses (à l'albumine, bichromatées, au charbon, etc...).

Je me suis amusé à faire une plaque de cuivre enduite de cette solution de bitume et d'essence de lavande, je l'ai placée dans un 6x6 et posé devant la fenêtre pendant deux jours, ça marche, enfin disons qu'une fois passé au "révélateur" (en fait de l'essence de lavande) j'arrivais à distinguer la fenêtre, sûrement que le résultat pourrait être plus probant en ajustant le temps de pose.

Tu trouveras sûrement plus d'info là par exemple :
http://www.collection-appareils.fr/phpBB3/index.php

Une fois exposé, c'est à dire soumis à la lumière, le "produit noircissant" est l'image latente qui ne sera visible qu'après être passée dans le révélateur. A ce stade les sels d'argent peuvent encore noircir en présence de lumière, il faut donc soit les passer dans un bain stabilisateur ou simplement les laver à l'eau (celà dépend de l'époque et des progrès des chimies). Enfin, pour figer tout ça, c'est dans un bain de fixateur qu'il faudra tremper ton épreuve et procéder à un séchage hors poussières.

Ces opérations se font deux fois:

- Une première fois pour le film ou la plaque que l'on nomme support. Les parties exposées auront noirci et ton image sera "négative". Ces opérations doivent se faire dans le noir absolu et il existe des cuves spéciales pour ça.

- Après une seconde exposition sous la lumière de l'agrandisseur (projection du negatif sur une feuille de papier elle même recouverte de produit sensible) tu obtiens une seconde image latente qu'il faudra à nouveau traiter avec un procédé identique (mais avec d'autres chimies), tu obtiens alors l'épreuve finale positive (le tirage = nom provenant de l'étirement du soufflet des premiers agrndisseurs).

Merci pour votre aide..
J'ai quelques recherches sur niepce et ces compagnons Daguerre et talbot mais en fait ce qu'il me manque ce sont les notions.
Pour obtenir une image il faut donc :
1)Une surface photosensible
2)Une chambre noire
3)On expose la surface
4)On utilise un stabilisateur pour arrêter l'expo
5)On utilise un révélateur pour reveler l'image latente
6)on utilise un agrandisseur pour projeter l'image latente sur le support ?
Comment cela se passe t-il pour les plaques métalliques vu qu'elles ne sont pas translucides ?

Merci beaucoup...

Oulalah, tu mélanges tout, et ça se voit que tu n'as pas connu l'argentique !


Pour obtenir une image il faut donc :
-Une surface photosensible
Oui
-Une chambre noire
Oui
-On expose la surface
Oui
-On utilise un stabilisateur pour arrêter l'expo
Non, on arrête l'expo en...arrêtant l'expo...
-On utilise un révélateur pour reveler l'image latente
Oui
-on utilise un agrandisseur pour projeter l'image latente sur le support ?
Non, l'agrandisseur c'est après (et pas obligé), l'image est dite latente tant que le dévellopement n'a pas été effectué, dès que le révélateur a fait son office, qu'on a arrêté son action et qu'on a mis le fixateur l'image n'est plus latente.
-Comment cela se passe t-il pour les plaques métalliques vu qu'elles ne sont pas translucides ?
Ben le papier non plus n'est pas translucide... la plaque c'est le support de l'émulsion photosensible.

Smolt a écrit:

Merci pour votre aide..
J'ai quelques recherches sur niepce et ces compagnons Daguerre et talbot mais en fait ce qu'il me manque ce sont les notions.
Pour obtenir une image il faut donc :
1)Une surface photosensible
2)Une chambre noire
3)On expose la surface
4)On utilise un stabilisateur pour arrêter l'expo
5)On utilise un révélateur pour reveler l'image latente
6)on utilise un agrandisseur pour projeter l'image latente sur le support ?
Comment cela se passe t-il pour les plaques métalliques vu qu'elles ne sont pas translucides ?

Merci beaucoup...

C'est un peu le foutoir ton analyse stabilisateur=fixateur et l'image n'est plus latente si elle est développée...
Pour les image non translucide on fait un "positif direct" ou par exemple pour les diapo une inversion chimique !!!

C'est pas une analyse c'est une tentative de comprendre
Donc après le revelateur on utilise un fixateur pour arrêter les réactions et conserver l'image révélée ?
Je ne comprend pas comment, une fois l'image révelée sur l'émulsion, on l'obtient sur métal, verre ou papier...

Soit on l'inverse, chimie et physique, soit on l'a projete sur le support que l'on veut et on la révèle et la fixe .

L'emulsion photosensible il lui faut bien un support papier, film plastique, verre ou métal.
L'emulsion change de formule chimique une fois exposée à la lumière, les parties non-exposées sont attaquées par le révélateur et les parties exposées sont épargnées (dans une certaine mesure, si on laisse baigner trop longtemps dans le révélateur tout est attaqué). Cest ce qui permet d'obtenir un négatif, les parties exposées sont resté et pas les autres, du coup ce qui est lumineux (sur la scène photographié) apparait noir sur le négatif et inversement ce qui est sombre sur la scène laisse apparaître le support (verre, plastique, métal ou papier), Bon, il y a des formules d'emulsion qui permettent de faire directement un positif mais restons simple.. Il faut alors faire un positif, c'est là où on peut, éventuellement, utiliser un agrandisseur. Avec les plaques métal c'est plus simple, l'emulsion qui est restée forme un vernis protecteur, il suffit alors d'exposer la plaque à un oxydant, elle noircira (surtout si elle est en argent mais on peut faire de même avec le cuivre) là où elle n'est pas protégé par l'emulsion, une fois fait il suffit de dissoudre l'émulsion dégageant ainsi les parties claires.

D'accord..... Je commence a comprendre !
Vous êtes très patients, merci
Voilà pourquoi il est impossible de réaliser plusieurs tirages avec les procédés de Daguerre ou Niepce.
Je vais creuser du coté des produits qu'ils utilisaient mais maintenant que je connais leur fonction c'est plus facile.
Ensuite je l'attaque a Talbot et au calotype.... Mais pas tout de suite ça fume

Merci et bonne fin de WE