Gain ISO sur boitier et ouverture objectif

Bonjour,

Voici ma dernière expérience suivi de quelques questions.
J'ai pris des photos de personnes avec l'EM5 et le 14-42 II de Pana, en intérieur avec une faible luminosité.
Je préfère les photos sans flash qui permettent de capter l'ambiance.

Le boitier a pris les photos à 2500 ISO, ouverture à 5.1 et les sujets ne sont pas complètement nets (ils savaient que je les prenais en photo et donc ne bougeaient pas spécialement). Je pense que les sujets auraient été nets à 3200 ISO (mais j'ai fixé une limite à 2500).
A 2500 ISO, les détails sont nettement diminués et voici ma question :
Combien d'ISO peut-on gagner en ouvrant plus ? Par exemple, si la photo est prise à 3200ISO avec une ouverture à 5.1, à combien d'ISO peut-on espérer prendre la photo avec une ouverture à 3.5, 2.8, etc ?

J'ai parfois entendu parler de "stop gagné".

Merci

Pour repondre à ta question basique, je te propose 2 liens assez bien faits
http://www.la-photo-en-faits.com/2013/01/triangle-exposition-ouverture-vitesse-sensibilite-ISO.html
http://camerasim.com/camera-simulator/
Pour ta question 3200ISO f5 correspond à 1600ISO f3.5 et 1000ISO f2.8 en fixant la vitesse dans les 3 cas; si la vitesse est 1/160s l'expo correspond dans les 3 cas à 4EV.

Petit complément : j'avais cru lire que les paliers intermédiaires (par exemple 2500 entre 1600 et 3200 ISO) n'étaient pas des "vraies" valeurs ISO et qu'il valait par exemple mieux rester à 1600 ISO en sous-exposant légèrement. A tester...

Mais à 3200 ISO la photo prise avec un EM5 ne doit pas être si dégueu que ça, si tu veilles à bien régler l'expo à la base et si ce n'est pas pour en faire un poster.

Ca depend de l'éclairage interieur. Si c'est un bon eclairage ça peut etre tres correct; je me suis meme fait avoir une fois en faisant tirer en A4 une photo à 3200ISO non corrigée, car je n'avais pas remarqué le bruit à l'écran. Quand j'ai reçu le tirage j'ai tout de suite vu que ça clochait un peu, et en retournant dans LR j'ai constaté que les curseurs de bruit etaient sans correction (L0, C25).
Mais si l'eclairage est moyen alors cela se voit car les couleurs sont dégradées dans les ombres (marron tirant vers le violet en eclaircissant les ombres)

Merci pour vos réponses à vous deux, le lien est intéressant. En revanche jb89100, comment as-tu calculé le rapport ouverture/ISO ?
(Le lien montre un calculateur d'exposition).

J'ai utilisé le calculateur d'exposition.
L'exposition en EV c'est la quantité de lumiere entrante
Elle double quand la sensibilité double ou
quand la surface d'ouverture double soit chaque fois que l'ouverture (f/x) est multipliée par 1.4 (racine de 2), ou
quand la durée d'expo (inverse de la vitesse) double
C'est une relation mathematique avec 4 valeurs. Si tu rends constantes 2 valeurs pe expo et vitesse, il y a une relation directe entre les 2 valeurs restantes dans ce cas ouverture/expo.
C'est ainsi que le calculateur permet de faire la relation ouverture /ISO.
C'est ce principe qui est à la base des modes PASM:
Chaque mode rend une des variables constante (ou plusieurs dans le cas de M), l'ouverture pour A ou la vitesse pour M, l'ouverture et la vitesse pour M. La valeur ISO est soit automatique soit constante au choix du photographe.

A 6400 iso, f2.8, 60e et 12/40

Aspol a écrit:

Merci pour vos réponses à vous deux, le lien est intéressant. En revanche jb89100, comment as-tu calculé le rapport ouverture/ISO ?
(Le lien montre un calculateur d'exposition).

Pour faire court et si tu ne veux pas rentrer dans les détails, à chaque cran de diaphragme* tu double ou divise par deux le temps de pose, par voie de conséquence pour un même temps de pose tu double ou divise par deux la sensibilité iso.
Je parle des crans qui sont indiqués sur les objectifs manuels f/2 - 2,8 - 4 - 5,6 - 8 - 11 - 16 - 22. Les objectifs automatisés pilotés via le boitier permettent des "crans" intermédiaires, même si on n'utilise que des objectifs automatisés il est bon de garder en tête cette échelle de diaphragme, précisément pour cette raison qu'elle permet une évaluation du temps de pose par une simple et facile multiplication ou division par deux.