Où il est question de la première partie du voyage Pérou-Bolivie - Septembre 2016.
Et ça commence par la capitale!
LIMA
Notre retour se fera par une courte escale à Lima, nous décidons donc de rester deux jours dans la ville pour prendre un peu la température, se caler sur le rythme locale, récupérer surtout du voyage et du décalage horaire et faire connaissance avec la capitale.
Que dire de Lima, à part que cette ville est légendaire pour son "garúa" (je vous laisse deviner grâce aux photos). Il ne pleut par contre jamais il parait.
Bref, petite balade sur le front de mer histoire de tremper les pieds dans le Pacifique quand même ! L’eau n’est ni froide ni chaude, presque agréable. Mais bon les abords et le temps ne donnent pas envie.
Oh le bord de mer :
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...et son autoroute :
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On n’est pas emballé par Lima mais on découvre quand même des lieux intéressants. Notamment le Huaca Pucllana, un ancien temple construite entre 200 et 700 et qui a résisté à tous les tremblements de terre grâce à des vides laissés entre les briques ! Malins les Incas, ils n’ont pas la roue mais ils en savent des choses! Ce qui est impressionnant c’est ce contraste ancien/moderne.
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On découvre aussi dans le taxi que les péruviens aiment la musique française. Notre chauffeur à l'air de bien connaitre "Canary Bay" d'Indochine qu'il tapote des doigts sur le volant. On entendra aussi d'autres musiques françaises en passant devant des bars.
CUZCO
Cette escale à Lima était pour nous l’occasion de préparer la suite. Après moultes hésitations entre un bus pas cher de 24h et un avion d’1h, nous choisissons l’avion pour rejoindre Cuzco. 3 399 m. Rappel, on était au niveau de la mer 1h avant. Ma moitié ne supporte pas très bien le changement d’altitude, on y va donc mollo sur Cuzco et on profite doucement du centre historique et planifie les jours à venir.
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Le lendemain sera donc consacré à la vallée des Incas et son circuit touristique puis nous partirons pour le Machu Picchu. Nous n’avons pas loué de voiture, nous avons donc pris un tour, ce qui nous permet de voir quelques sites en 1 journée. Il ne fait pas bien chaud pour ce début de printemps (septembre/octobre) mais bon, on est à 3 500 m quand même, ce qui fait relativiser.
Le trajet nous fait passer par des coopératives qui travaillent l’alpaga « à la main ». On retrouvera partout les mêmes produits. Mais nous ne saurons jamais vraiment si d'1 c'est bien de l'alpaga, de 2, si c'est fabriqué ici. Mystère.
La visite se poursuit par une exploitation de sel en plein milieu des terres : les salinas de Maras. En fait, un ancien océan s’est refermé, bien sûr, en surface il n’y a plus beaucoup de traces, mais à l’occasion d’une source, un ruisseau salé s’est constitué. Les péruviens l’ont exploité pour en faire des salines en terrasses qui occupent maintenant toute la vallée.
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Qui dit Pérou, dit également de nombreuses citées et cultures en terrasse rivalisant d’ingéniosité. Un site en particulier nous a intrigués. Il s’agit de Moray. Des cercles concentriques sont réalisés de manière à créer un microclimat à chaque étage permettant la culture de denrées normalement incultivables à cette altitude (toujours 3 500 m).
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Nous passerons également à Ollantaytambo où nous reviendrons le lendemain pour aller au Machu Picchu.
En fin de journée, juste avant la fermeture, on arrive tant bien que mal à Pisac également tout en terrasse. Mais, ce site comporte une partie troglodyte, dans laquelle serait enterrés des incas mais bien évidemment accès interdit au public (ouf) !
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L’altitude est bien là. Les « petites montagnes » à l'arrière plan sont à environ 4200 m.
Le retour vers Cuzco se fait de nuit et sous la pluie, heureusement, nous sommes dans un bus !
Le lendemain, départ pour rejoindre le Machu Picchu. Toutefois, ça se mérite. Il n’y a pas de route, donc c’est en train ou à pieds. Ayant un budget serré, nous avons opté pour les pieds pour l’aller et le train pour le retour.
L’aller c’est tout un sketch. , on part de très bon matin de Cuzco pour rejoindre Ollantaytambo vu la veille. De là, on nous met dans un minibus qui prend une route, enfin un chemin de pierre à flanc de montagne. Je suis morte de trouille. En plus, on croise d’autres minibus… On arrive à la centrale hydraulique qui alimente la région. De là, il reste encore la possibilité de prendre le train ou de faire 2h de marche le long de la voie ferrée. On choisit l’option « à pieds » d’autant plus qu’on a laissé nos gros sacs à Cuzco. Il faut parfois faire attention à ce que le train n’arrive pas ! Parce que là, comment dire, ça passe pas !
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Bref, on l’entend bien arriver finalement donc pas de soucis. On arrive à Agua Calientes. C’est une ville uniquement faite pour le tourisme. Hôtels, restaurants, gare. Voilà. Très bien, ce sera notre camp de base pour la montée du lendemain.
Là encore, nous prenons l’option « radin-malin » et ferons tout à pieds : ouverture de la porte du bas à 5h, 45 min de marche (normalement, il faut 1h mais c’était un peu comme mon Graal j’ai donc monté le tout comme un cabri !) et ouverture de la porte du haut à 6h.
La suite du Machu est ici :
Bon, toutes les belles choses ayant une fin, nous repartons donc pour Cuzco avec le train de 16h (alors qu’on nous avait à la base vendu des billets pour 17h… mais bon on a quand même profité à fond). Après cette journée de grimpette, nous sommes bien contents de ne pas avoir à refaire les 2h de marche puis 6h de bus et ne regrettons pas l’investissement du billet de train. Nous profitons même d'un cocktail à bord du train, des images plein la tête.
Nous passerons une dernière journée à Cuzco pour visiter un peu les environs. Nous aurons une belle vue sur la ville.
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Et nous ferons des amis. Hey salut toi !
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Prochain épisode, Aréquiaréquiaréquipa (j’aurais dû les filmer !), le canyon de Colca et le lac Titicaca!