7ème jourUne nuit très courte mais des plus appréciée. Ca faisait un bon long moment que je n'avais pas aussi bien dormi. faut dire ce qui est mais les matelas était a la hauteur du luxe de l'hôtel.
9h petit déjeuner. Je me presse pour pouvoir redescendre a la mer morte et faire quelques clichés que je n'ai pas pu faire la veille.
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Je me dépêche de remonter, tout le monde m'attend , on doit rendre les pass des portes et on a des choses de prévues. Va falloir encore attendre après moi car je ne pars pas tant que je n'aurais pas pris une douche. La remonter fut extrêmement difficile et épuisante. Il n'est pas encore midi qu'il fait une chaleur a en crever. Tout le temps cette air salé qui vous brûle les yeux et qui rend la peau moite. J'arriverais en haut trempe comme si j'avais pris un seau d'eau.
Je m'active, une bonne douche froide et nous voilà en route pour le Mont Nebo...
Sur la route vers Madaba
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On s’arrêtera prêt d'une petite caserne militaire pour demander notre chemin. Je vous raconte pas l'accueil...les types prêt à tirer... Un jeune finira par nous proposer de l'eau, on discuta un peu, je lui demande si je peux tirer un portrait de lui et il accepta. Malheureusement je n'aurais pas le temps de shooter, qu'un de ces supérieurs le lui interdira.
Je me garerai plus loin pour m'aventurer sur le terrain d'une "bergerie", la conscience, pas tranquille...
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Quelques kilomètre plus loin, une fête de mariage a l'air de se préparer. Les hommes attendant...
Mon frère ne voulant pas venir, je décide de me garer 100m plus loin question de sécurité.
A peine arriver que j'ai vite fait de me faire entourer, ma présence ne semble pas plaire à tous, je me sens pas en confiance, mais le dialogue fût entamé assez rapidement avec un gentil monsieur qui m'invita à rentrer sous la tente pour boire un thé... Puis un second... On à l'air de vouloir me garder...
Je remercie le monsieur et lui explique que je suis attendu.
Pas trop envie de me barrer comme ça, je demande qui est l'enfant le plus jeune et je lui donnerai quelques dinars.
Un très bon moment de passer, une belle rencontre, la pression redescend...
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Quelques photo a l'entrée de Madaba15)
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Aprés une traversée pourrie de la ville, on continue pour le Mont Nebo...
Le mont Nebo, on raconte que Moise aurait donner un dernier regard avant de mourir.
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En plus grand :
- Spoiler:
Nous arrivons sur le site du tombeau de moise. Le site est en travaux et nous ne pourrons pas le voir et rentrer dans l'eglise. Nous nous contenterons du musée (je vous épargnerais les détails) et de sa croix bien connu.
Porte des caveaux21)
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Comme le fit Moise, un dernier coup d'oeil sur la vallée du Mont Nebo avant de partir...
Au loin une tempête de désert fait rage.23)
Un peu déçu, nous reprenons la route en direction des sources chaudes.
En cours de route
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Au loin la mer Morte et la Cisjordanie
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Je souhaite refaire un autre pano et je m'engage dans un renforcement pour m'arreter. Une pierre se trouve en plein milieu, moi je ne la vois pas si grosse quand mon frangin me dis "Attention !" Scraaatchkliing... Trop tard...
- Mais tu ne l'avais pas vu ?
- Ben si... mais je la voyais pas si grosse
Bon manquait plus que cela, je descend et je vais voir les dégats j'espère ne pas avoir eclater le carter d'huile...
Tantan ! Résultat... Rien. Ouffff !
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En plus grand :
- Spoiler:
Je m'active pour rattraper les autres je leur fais signe de s'arrêter pour faire une photo de famille que je vous épargnerais.
Au moment de repartir un type s'arrete, ouvre son coffre, et nous menace de son bazooka
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On se marre, mais c'est pas bien de rigoler avec ce genre de truc, surtout avec ce qui nous est arriver la veille
On reprend la route.
On arrive sur les lieux, toujours la même chose, contrôle des passeports fouille du véhicule.
Je tâterai les orteil sur un petit bassin avec une petite cascade et ben comment dire... Agagabobo
Certainement que tout les panneaux sont préventif
Un cliché a l'arrache de l'endroit ou je vais passer un long moment a bouillir. La hauteur de la chute fais que ce n'est pas aussi bouillant mais faut vraiment arriver a tenir. Quoi qu'il en soit la pression de la chute est suprenante mais ca fais du bien.
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Bon va falloir que l'on décolle, je sort de là tout ramolli ça calme. Une douche pour se rincer et avant.
Un dernier cliché qui hors zone de baignade est magnifique.
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SuiteNous devons rentrer a Aqaba ca fait beaucoup de route...
Nous arrivons aux voitures et la Hyundai refait des siennes, on parvint a la redémarrer et mon beau père ne veut pas trop que je m'attarde a m’arrêter pour prendre des photos de peur de rouler avec la nuit et le rsique de tomber en panne. Mais d'une manière ou d'une autre on ne va pouvoir échapper a la nuit. Qui ici tombe vers 19h30.
Je leur dis de ne pas m'attendre si je m’arrête et qu'on les rattraperais.
Je m'arrête a un endroit considéré comme point de vue panoramique sur la mer morte. Je m'aperçois qu'il y a un droit de passage. Le type me dis que c'est gratuit pour les Jordaniens, demi tarif pour les autre pays arabe et plein tarif pour les européens. Je ne sais plus la somme mais c'était quand même bien assez cher. Je dis au type qu'il pouvait se le garder son point de vue et je partirais 200m plus loin.
On tombe sur des Jordaniens qui venait aussi regarder le coucher de soleil et manger. Ils nous invite a s'installer avec eux, mon frère s'asseoit sur leur tapis et se fait offrir un thé. Je refuse gentiment la proposition leur disant que je tire quelques clichés et que nous devons reprendre la route.
Prise a main levé31)
Un autre arrêt un quart d'heure après32)
Je commence a bombarder pour rattraper les autres.
Une heure et demi après je ne les ai toujours pas rattraper, mais j'imagine qu'ils ne doivent plus être trop loin. Je m'octroie un dernier arrêt pour tâter des photos de nuit de l'industrie de sel. (Vue panoramique de la veille).
J'ai a peine posé mon trépied et installer l'appareil, q'un pick up ce gare devant nous. Trois types en sorte et commence a vouloir nous taper la causette. Ils commencent a nous parler en arabe, et je leur dis "I don't understand" Ils me répondent qu'ils parlent pas beaucoup anglais.
Ils commencent a ce marrer et parler entre eux. Il y en a un qui me demande mon Job. Je leurs dis maçon. Puis un des types commence a me parler de l'appareil photo et semble être intéresser par mon matos.
Ca y est je commence a sentir le guet apens. Je dis a mon frère d'aller s'installer tranquillement dans la voiture. Un des types commence a me demander les passeports. Là ca sent encore moins bon. J'aime pas mentir, mais je tente de les dissuader de leurs intentions, en leurs disant que nous ne les avons pas avec nous, que c'est le reste de ma famille qu'ils les ont et qu'ils nous attendent un peu plus loin... Et là une autre voiture se gare derrière nous et deux autres type en sorte
Bon et ben la, ca ne sent pas bon, pas bon du tout...
Je me hâte a rabattre les pied du trépied, je n'aurais pas le temps de tout ranger correctement. Les premiers remonte a l'arrière du véhicule, j'en profite pour faire genre de les suivre, ils commencent a parler avec les autres, et je profite qu'ils aient le dos tournés pour rentrer le trépied et l'appareil par le coffre.
Et la, je rentre dans la voiture, un des types arrive en courant. J'ai a peine le temps de démarrer, que le type sort un 9mm l'arme et me le pointe à la tête.
Tout se passe tellement vite ! Je dis a mon petit frère de ce baisser, et je démarre en trombe avec un gros dérapage
Je vois les types montaient dans le véhicule, et là une course poursuite s'engage.
Je suis a fond, j'ai une montée d'adrénaline comme jamais je n'ai eu auparavant.
Je sais que ma petite Sparks ne peut pas faire le poid face a leur puissant pick up. Je mise tout sur mes talents de pilote de ma jeunesse pour m'aider.
Là je ne conduis plus, je pilote.
Je suis en phase de concentration maximale, quelque chose qui ne s'explique pas. On est là, mais on est plus là...
Je prend tout les virages comme un âne, pas besoin d'avoir des pneus "Drift". Je parvins rapidement a les semer, mais je les vois toujours au loin dans le retro.
15mn après je vois ma famille qui semble être arrêter depuis peu sur un bas coté. Je me gare vite a côté d'eux, et je leur dis qu'il faut tracer qu'on vient de nous braquer un flingue à la tronche.
Je crois qu'à mon visage et ma façon d'arriver, leur font comprendre que je ne plaisante pas.
Je les vois tous courir a la voiture. (La scène avait quand même quelque chose de comique). Mon frère ayant pris le relais de mon beau père, je lui dis un pick up rouge et blanc. Je crois qu'il a compris, j'espère qu'il va arrivé a me tenir surtout qu'il n'a pas ses lunettes...
Nous voilà lancé, et je les vois qui arrive a nouveau à la charge. Plusieurs kilomètre après je ne vois plus la Hyundai et l’inquiétude pour eux s'installe. Je commence a ralentir et je dis a mon frère qu'il essai d'appeler les flics. Impossible de les avoirs. Il appel un ami, qui se tient près a appeler l'ambassade de France au prochain appel.
Je fini par apercevoir ma famille et le pick up. Le pick up les double et là je tilt qu'ils n'ont pas compris que c'est ma famille et qu'ils n'en veulent qu'après nous.
Il nous reste qu'une seule chance, c'est de tomber sur un checkpoint des flics ou de l'armée jordanienne, sauf qu'à mes souvenirs, c'est encore très loin...
Tout les stratagèmes sont bon.
Je double au dernier moment et me rabat de justesse devant des voitures et des camions afin que deux choix s'offrent a eux, ou bien ils ralentissent et s'ont obliger d'attendre derrière les files, ou bien ils tentent et ils se voient manger obligatoirement le camion d'en face.
Je continue ma course, toujours en usant de ces astuces, j’éteins même les feux par moment pendant que je double ou dans les rond points pour plus qu'ils me repèrent. Je traverse les villages comme un andouille, la voiture décolle dans les dos d'âne,mais j'espère qu'une chose c'est que titine tiennent le coup.
Je me met a me marrer tout seul par moment, mon frère m'engueule et me dis que c'est a cause de moi et mes photos ce qui arrivent encore une fois. Il n'y a rien d'hilarant qui me dis, mais qu'il a confiance en moi.
Je monterais la spark jusqu'a 180km/H (je n'avais pas reussi a la montée autant les jours d'avant)
Plus d'une heure de course poursuite, nous voilà enfin arrivé a un checkpoint.
Garé au frein à main, les flics nous regardent d'un air stupéfait et dégainent leurs armes. Je sors de la voiture et je commence a leur dire : "HELP US ! HELP US ! Men's pursuit us ! They got guns !"
Suite.Je crois que la police ont compris qu'on ne plaisante pas. Ils appellent leur collègue et commence a former un barrage prêt a arrêter les voitures.
5 minutes après le pick up arrive, et en pointant du doigt le véhicule je leur dis "c'est eux ! "
Les flics pointent leurs flingues, les types se garent et descendent du véhicule. Le type armée me fait un signe négatif de la tête. Il s'approchent d'un flic mais sa main dans sa veste et là...................................................
Il sort........................................................................Une carte de police.
Ils nous demandent de les suivre, on s'installe autour de table et de chaise extérieurs et nous donne à boire. Le reste de ma famille arrive. Maintenant il va falloir s'expliquer, une tache plutôt compliqué quand on ne connait pas trop l'arabe et que eux ne s'exprime pas trop non plus en anglais. Je commence a leur dire : "I'm sorry"
"I'm sorry, I'm sorry !!!" me dis en criant un des flics du pick up, en montrant avec son doigt son front ensanglanté.
En démarrant en trombe, il a pris un cailloux entre les deux yeux
"Yes, i'm sorry" je lui rétorque gentiment.
J'essai de leur expliquer ce qui nous est arrivé la veille, dans le petit village quand on c'est fait tiré dessus, et que du coup on ne se sentais pas en sécurité et que là pour le coup, qu'ils sont en civil, qu'ils ne se sont pas présenter, qu'ils nous ont demandé nos passeports et qu'il a sorti un flingue.
"I'm affraid"
je leur dis.
Du coup ils nous demandent où ce trouve ce village, je suis dans l'impossibilité de leur situé, mais je leur montre la photo que j'ai bien du mal à retrouver. (celle posté)
Ils reconnaissent l'endroit, ils nous disent qu'ils savent la présence des djihadistes là bas, que ce n'est pas le seul endroit mais qu'ils ne peuvent rien faire tant qu'il n'y a pas de passage à l'acte.
La discussion fini par prendre une tournure amicale et les sourires commencent à revenir sur les visages.
Finalement on nous prend en photo, ils photocopient nos passeports et on nous pose d'autres questions à savoir d'où on viens, notre programme des prochains jours quand on repars, notre résidence... On détourne un peu la vérité. Je n'aime pas trop ça, et je reste un peu parano. Surtout quand deux flics s'éloignent et ont des discussions a voix basse.
Je m'excuse à nouveau auprès de celui que j'ai blessé et du coup il me fera la bise (3 chez eux). Puis il me dis : "Affraid ? Good pilot, good pilot "
Il est temps de dire nos adieux et de reprendre la route. Je commence a partir pour la voiture, mais une idée me vient a l'esprit.
Possible une photo ?
Non non qu'ils me disent en rigolant...
Bon cette fois ci c'est la bonne il nous reste encore deux heures de routes.
La pression redescend et du coup je me marre encore solo. Il semble pas que la pression soit redescendu chez mon frère :
- "C'est vraiment pas marrant, tu te rend pas compte les histoires dans lesquels tu nous met..."
-"Ah ca va c'est bon maintenant on peut en rire y'a rien eu de graves"
En tout cas tout ça pour cette malheureuse photo gâché du coup.
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Enfin nous sommes arrivés, et pour clôturer en beauté cette journée, on a perdu les clés de l'appartement.
On les cherche partout impossible de mettre la main dessus. C'est mon petit frère qui les gardais
Du coup on s'en va au poste de garde on nous demande de patienter, on attend plus d'une heure il revient pas nous voir, on prend les devants et on nous dis qu'ils ne peuvent rien faire super.
On passera la nuit chacun comme on peut, ma mère dans la hyundai avec mon beau père, mes frangins au bord de la piscine et moi à l'arrière de la voiture avec un rouleau de papier toilette en guise d'oreiller.
Fin de la journée