Bonjour à tous,
Suite de notre étape au cœur de la capitale Andalouse !
Après la visite de l'Alcazar et de ses jardins, aujourd'hui, visite de la Cathédrale.
Pour rappel des épisodes précédents :
Séville, 1ère partie :
https://www.forumlumix.com/t144703-le-don-andalou-road-trip-etape-5-seville-part-1Le sommaire général du road-trip Andalou avec accès à tous les sujets :
https://www.forumlumix.com/t143772-le-don-en-andalousie-sommaireEt la carte :
- Andalousie 2018:
En ce mois de mai 2018, une partie de la cathédrale est recouverte d'échafaudages, et la belle en travaux ne se montrera pas sous son meilleur jour...
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2/ Une procession à lieu juste à ses pieds, je fais quelques images, attiré par les vives couleurs des chariots et les personnages atypiques.
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5/ L'un de nos objectifs du jour : l'ascension de la Giralda; le minaret devenu clocher de la cathédrale après la
reconquista.L'intérieur de la cathédrale tiens toutes ces promesses, avec une architecture gigantesque qui frappe le visiteur, ici on marche la tête constamment levée, subjugué par la hauteurs des plafonds, et l'objectif a bien du mal à capter l'immensité des lieux.
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En revanche, si nous sommes frappés par les dimensions du lieu et la richesse des sculptures, nous trouvons néanmoins cette cathédrale bien plus lugubre et sombre que celle de Tolède qui défiait le visiteur avec ses ornements fins et ses scènes colorées (voir
l'étape 1, cathédrale de Tolède). Ici les boiseries foncées dominent et tendent à assombrir l'ensemble.
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Derrière cette imposante grille se cache l'un des joyaux de la Cathédrale...
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... Rien de moins que le plus haut retable du monde !
(contorsionné contre la grille, juste assez d'espace entre deux barreaux pour passer le 12-40
)
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Quelques détails de cette incroyable oeuvre d'art, dont la profusion de sculptures donne le tournis :
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Autre lieu emblématique de l'édifice, le très impressionnant tombeau de Christophe Colomb.
Quatre hommes portent un cercueil dans lequel les os du navigateur sont supposés reposer. Je dit bien "supposés" car il y a depuis longtemps un mystère et un débat sur ce qu'il est advenu de la dépouille de Colomb.
En 1541, sur demande de la veuve de son fils Diego, c'est à Saint-Domingue qu'est transférée la dépouille, originellement enterrée à Valladolid.
En 1795, le traité de Bâle donne à la France l'île de Saint-Domingue en compensation de territoires pyrénéens. Les Espagnols évacuent l'île et les restes de Colomb partent à La Havane, sur l'île de Cuba, restée colonie espagnole.
En 1898, quand Cuba devient indépendante après la guerre hispano-américaine, les restes de Colomb reviennent en Espagne et un tombeau monumental est construit dans la cathédrale de Séville, c'est celui que je vous montre ici.
En 1877, on découvre dans la cathédrale de Saint-Domingue un coffret en plomb contenant des restes d'os et portant l'inscription « Varón ilustre y distinguido Cristóbal Colón ». Depuis cette date, les autorités de la République dominicaine affirment que le corps transféré à Cuba n'était pas celui de Colomb. En 1992, les restes découverts en 1877 sont placés dans le phare de Colomb un monument construit pour célébrer le 500e anniversaire de la découverte du Nouveau Monde.
En 2006, des analyses ADN confirment que le corps de Séville est
au moins apparenté à Colomb...
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L'heure tourne, et il est à présent temps d'entamer l'ascension de la centaine de mètres de la Giralda, la tour-clocher qui fût autrefois minaret et remodelée à maintes reprises au fil du temps et des religions.
Quelle n'est pas ma surprise, au début de l'ascension, de découvrir non pas un escalier mais une rampe en pente douce qui s'enroule à l'intérieur de la tour sur 35 niveaux.
La raison d'une telle architecture serait que le muezzin souhaitait monter au sommet de la tour non pas à pieds mais à dos de mulet... Il est vrai que l'ascension est fort longue et la faire 5 fois par jour - et autant de descentes ! - ne devais pas être imaginable par les autorités religieuses d'alors qui ont surement demandé à l'architecte de trouver une solution moins fatigante en cette ère pré-ascenseurs !
24/ L'étroit couloir d'ascension
Des fenêtres permettent de régulièrement jeter un coup d’œil à l'extérieur et d'avoir un point de vue sur les toits.
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Le sommet, enfin... Nous permet d'admirer Séville d'en haut !
27/ Panoramique réalisé à partir de plusieurs images, tout ne rentre pas à 12mm
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29/ A fond de zoom, vue sur les arènes, la
plaza de toros comme ils disent ici
En levant les yeux, nous sommes à quelques mètres à peine des cloches et de leur mécanisme, un conseil : ne pas se trouver là quand ça déclenche ou alors prévoir des bouchons d'oreilles sinon....
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Il est d'ailleurs temps de redescendre, car dans quelques minutes l'heure va sonner alors on met les voiles avant de se faire bousiller les tympans.
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Sur un palier, une pièce où est exposée une imposante structure mécanique attire mon attention, il s'agit du mécanisme d'une ancienne horloge autrefois au sommet de la tour.
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35/ Retour en bas, dans une autre partie de la cathédrale, les plafonds sont ici plus richement ornés.
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39/ Nous retrouvons le soleil Andalou en passant par les jardins.
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43/ Dans un coin du jardin, deux touristes semblant perdus attirent mon attention... Plan papier VS tablette... Qui gagnera le combat ?
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Ainsi s'achève cette partie "Cathédralesque" de notre étape Sévillanne, à suivre pour la suite de la découverte de cette ville