Comment gérez-vous les IPTC avec les fichiers RW2

Bonjour,

J'ai lancé un fil parallèle sur un autre forum (la question me turlupine)..

J'ai des dizaines de milliers de MRW et NEF (raw Minolta et Nikon). Ce serait un foutoir sans catalogage. J'utilise IMatch pour cela. Une des étapes consiste à renseigner différents champs IPTC (Author, Copyright, Title, géographie...). Mais j'ai acheté un Panasonic et voilà le problème...

Avec mes NEF, dans mon catalogueur, la gestion des IPTC est toute simple, mais j'ai depuis peu aussi un GF1... Il n'y a pas de données IPTC associées d'office au RW2, du moins IMatch n'en voit pas.

Je développe tous mes raw avec Bibble, qui possède un éditeur IPTC mais mal pratique et qui de toutes façons écrit tout ça dans les xmp;

Je viens de voir qu'avec Exiftool (en fait Exiftoolgui) je peux écrire les IPTC dans le RW2 (j'ai vérifié avec un éditeur hexa).

Comment faites vous?

Francis

Lightroom gère aussi les catalogues et les infos IPTC.

Oui, je sais, j'ai eu LR mais je préfère Bibble, je n'aime pas le système LR où la moindre image doit être importée. De plus Adobe ne gère pas les iPTC en tant que tels (Legacy IPTC), mais les met à sa sauce en les embarquant dans des xmp dont il redéfini les caractéristiques à sa guise. Rien à dire à ça, c'est un format propriétaire Adobe, et tant que l'on traite tout chez Adobe il n'y a pas de problème. Mais justement...

Et comme catalogueur IMatch est très bon. Sauf qu'il est en retard sur l'exploitation du format RW2

Francis

Oui je n'ai pas de problème vu que je n'utilise que LR.. Est-ce que l'éditeur de IMatch prévoit d'ajouter le support des RW2 ? Faut écrire à leur support

Oui, en fait il le supporte déjà, bien sur il affiche les raw, les Exifs, une petite partie des MakerNotes, mais ne lit pas ces IPTC que j'inclus dans le RW2 avec Exiftool.

Je ne peux pas leur en vouloir trop, il y a deux jours je ne savais même pas que l'on pouvait écrire des IPTC dans un RW2... Par contre XnView et Irfanview les lisent et les affichent !!

De toutes façons il est peut-être risqué de tripoter les RW2. Les NEF sont remarquablement robustes, jamais de problème, mais RW2 est bien moins répandu et connu. Je vais sans doute adopter un workflow plus cool.

Francis

Normalement ya pas de souci, toutes ces infos tombent dans les metadata du RW2, c'est juste les softs qu'il faut mettre à jour car le format est apparu avec le GH2 donc tout récent.

Ce n'est pas si simple. Les metadata peuvent être écrit sous différentes formes. J'aime bien la forme IPTC (International Press Telecommunications Council), un format défini il y a très longtemps (bien avant le numérique) par un consortium des plus grandes agences de presse. Il servait (sert toujours) à annoter exactement un document, pas forcément une image, aussi un texte ou livre, en définissant son origine, son auteur, le possesseur du copyright etc. Cette sorte d'IPTC est appellé Legacy IPTC IIM

En 2001 Adobe a introduit un nouveau format basé sur des balises xml qui a bien des avantages à part qu'il est Adobe. Dans une sorte de compromis Adobe a incorporé une partie des IPTC dans un nouveau sous-ensemble (xmp est une juxtaposition de sous ensembles dont certains propres à une seule application) apellé IPTC Core.

Bien . J'ai trouvé un moyen d'écrire des IPTC Legacy directement dans un RW2 mais IMatch ne sait pas les lire et Mario Westphal, le développeur d'IMatch vient de me dire que ce n'est pas dans ses projets.

Évidemment LR ne sait pas les lire non plus, il ne lit que ce qu'il sait écrire.

Donc je vais cataloguer mes RW2 différemment. Geosetter a un bon éditeur IPTC qui sait les écrire dans un sous ensemble IPTC core de xmp. On va passer par là.

Francis

PS Les RW2 ne sont pas si récents que ça, les FZ 28 et 38, LX3 les écrivent aussi, ainsi que les Leica (il suffit de renommer un RWL Leica en RW2 pour que les dématriceurs les ouvrent). Et bien sur le GH1 aussi. D'ailleurs Panasonic a-t-il utilisé un autre format raw (je connais mal la marque) ??

Oui sur les modèles précédents, et je crois que ceux des GH2 sont encore différents (?? en tout cas si j'en crois les mises à jour de LR et autres).
Merci pour l'info je n'avais pas été confronté au problème utilisant du Adobe uniquement... (à part l'ordre de modif exiftool -> LR obligatoire sinon exiftool vire toutes les metadata de LR).

Bonjour, je ressors ce sujet. Jusqu'à présent je n'ai fait que du jpeg. Je classe mes photos avec des IPTC de manière commode par un truc que je me suis fait utilisant exiftool et/on nconvert (xnview) en arrière plan.

Maintenant j'ai un appareil qui fait aussi des .rw2. Je vais essayer avec vos commentaires de développer ça (et me former si il faut).

Pour ce qui concerne le classement, je suis dans le doute. Certains disent que exiftool sait écrire des IPTC dans les .rw2. Celles-ci sont-elles transmises aux jpeg développés ? Faut-il se limiter à classer les jpeg (c'est dommage) ?

Quelle est votre pratique ?

Pour ma part, j'utilise Darktable.
Le module des Exifs est pratique car il sufiit de faire une sélection globale des RAW et ensuite écrire, par exemple le nom d'auteur et valider: Tous les Exifs sélectionnés auront la modif. Ensuite, sélection d'un on plusieurs pour y mettre des infos plus spécifiques.
Très simple et souple d'utilisation.

Merci, je vois que la version de darktable que j'ai retrouve mes IPTC. Tu mets les informations dans le ficher raw, je suppose. Suivent-elles dans les jpeg après ?

brajaq a écrit:

Merci, je vois que la version de darktable que j'ai retrouve mes IPTC. Tu mets les informations dans le ficher raw, je suppose. Suivent-elles dans les jpeg après ?

Absolument.

Merci, je vais regarder cela en fonction de ce que je vais retenir pour le traitement des raw.

Dans Sylkipix, ça semble rustique (pas de catalogue, de listes, d'import), sauf raté.

Je fonctionne avec Linux, exit Sylkipix.
J'avais commencé avec RawTherapee, mais DT m'a paru plus pratique, notamment pour sa très pratique table lumineuse et son support en français très important.
Ces logiciels de développement sont très puissants, et forcément avec une complexité apparente, même si les opérations de bases sont assez simple, je me suis fixé sur un et apprends de plus en plus à force de pratique.

Merci de ton retour.