La PROXI-MACRO-PHOTO au FZ200 .
QU'EST-CE ?
En proxi, comme en macro, l'attention du spectateur sera concentrée sur le sujet de petite taille, en le présentant d'une grande netteté, éventuellement par l'éclairage, au détriment du fond, arrière plan, qui lui, sera flou, sombre, clair, neutre, oublié .
QUAND ?
L'occasion fait le larron, dès que vous voyez quelque chose d'insolite et petit, autant que possible joli, allez-y !
POURQUOI ?
Là où les réflex, et Compacts à Objectif Interchangeable, spécialisé ou non, doivent rechercher la profondeur de champ ; les petits capteurs, compacts et bridges, pour un même angle de champ, ont une focale beaucoup plus courte, dont il va falloir amenuiser l'avantage majeur qu'est la profondeur de champ .
Deux paramètres influent sur la profondeur de champ : l'ouverture et la focale, traduite, sur notre joujou, par le grossissement, le zoom,
de x 1 à 24 optique,
48 intelligent,
96, numérique .
Ce dernier provocant une dégradation de l'image, nous le laisserons de côté .
Ne nous voilons pas la face, la montée en ISO, sensibilité, n'est pas non plus à notre avantage, puisque génératrice de bruit, il va falloir éviter aussi .
La plage de réglage de l'ouverture, est réduite, puisqu'à partir de f / 8 la diffraction dégrade aussi la qualité de l'image, problème inhérant au petit capteur ( mais nous cherchons plutôt à ouvrir ) ; par contre nous bénéficions d'un facteur de zoom important, qui nous permet d'égaler les focales couramment utilisées en macro, par les « gros capteurs » .
L'ouverture constante, sur toute l'amplitude du zoom, place particulièrement bien notre bridge préféré !
Dans sa catégorie, nous avons « l' outil » le plus approprié !
COMMENT ?
Les sujets traités en macro appartenant souvent à la nature, nous allons nous efforcer de les présenter dans leur milieu, tout en préservant un intervalle le plus important possible avec l'arrière plan : une fleur au bout de sa tige, ou détachée sur fond de ciel, un oiseau ou un insecte sur sa branche ...
Mode P, programme, A, ouverture, M, manuel, sur la molette supérieure,
La sensibilité faible 100 ou 200 ISO, touche haute du « trèfle », au-dessus de « Menu-Set »,
L'ouverture, diaphragme délibérément ouverts : f / 2,8, le piqué reste bon au centre, par la molette arrière,
Le zoom déployé de x 10 à x 48, via le levier autour du déclencheur .
Attention, le sujet doit rester entier !
Le minimum étant x 3, pour nous affranchir de la distorsion en tonneau, liée au grand angle, zoom x 1 :
nous avons de la chance, elle est très faible, chez Leica !
La Mise au Point doit être soignée, de préférence sur l'oeil du sujet, s'il en a,
MaP « macro » par le bouton à gauche de l'objo, pour rester à courte distance, près du mètre, C'est là que la méthode change, au lieu de se coller à 2 cm du sujet .
SPOT, par le menu,
réticule réduit, par bouton « Focus » gauche et molette, pour la précision, passer entre d'éventuels obstacles .
Le Temps de Pose doit rester court, si le sujet bouge, et pour éviter le flou de bougé à zoom élevé, en restant à faible ISO,
il faut apporter de la lumière :
Déposer le pare soleil, ( pour une courte séance, je le passe sur l'auriculaire gauche, sinon je l'agrippe d'un collier de Velcro qui l'attend, sur la sangle ) et sortir le flash, à 1 m, on peut !
Le Forcer par le menu, rapide ou non,
Régler éventuellement sa puissance,
Si le sujet est sombre, on choisira la synchro au « 2° rideau », pour éclairer le fond, respecter un possible contraste .
Disposer le diffuseur, s'il y a lieu, pour préserver les parties les plus proches du brûlage, répartir la lumière, le diffuseur peut-être dédié, ou balle de ping-pong, un peu étroite, boîte de pellicule, s'il vous en reste, feuille de papier ... BLANC .
Si l'ambiance est sombre, la brièveté de l'éclair prendra le pas sur le TdP pour figer le mouvement, il suffira de choisir 1/100 à 1/200 s pour assurer la synchro .
Si par contre la lumière abonde, le TdP sera suffisamment court pour arrêter les mouvements et s'affranchir du bougé à fort zoom .
ISO, f, A, PdC, MaP, S, flash, la Balance des Blancs ! ou équilibrage d B .
Dans un premier temps, on va la laisser en « Auto », à moins d'une source de lumière qui rendrait improbable l'appréciation de l'APN .
Vous avez, sans aucun doute, choisi de longue date votre style de photo préféré, augmenté d'un cran le contraste, la netteté, et baissé à -2, la réduction du bruit ?
ET L' ART ?
Les règles de composition sont établies depuis la renaissance, non, pas de numérique, à cette époque là, de la peinture et de la sculpture !
On réserve la symétrie à l'architecture, aux reflets, si on veut mettre autre chose en valeur, on le place à l'intersection des lignes qui divisent la hauteur et la largeur de la photo en 3 parties égales : les points forts .
De même pour l'horizon, il coupera l'image dans la proportion 2/3-1/3, ou l'inverse, mais on s'écarte du sujet .
Il y a, les règles d'or et de Fibonacci, mais pour en savoir plus, voyez là :
http://photo.mimagnier.fr/alb_vue/chp_comp/thm_fibo/pag/pt_fibo.htm
Une aide précieuse : la grille 3/3, qu'on peut afficher dans le viseur en la sélectionnant dans le menu ; non seulement elle facilite à la composition, mais, en plus, elle aide à garder l'appareil horizontal .
Voilà donc venu le moment tant attendu de la prise de vue .
Vous avez fait le tour de votre sujet, choisi le bon angle, à l'horizontale et la verticale, qui le mettra le mieux en valeur, petite contre plongée ?
L'arrière plan est dégagé ?
Pas d'objet indésirable dans le champ ?
C'est parti !!!
Vous pointez votre Lumix sur la partie que vous souhaitez la plus nette, le sujet occupe la bonne proportion du viseur ?
Mieux vaut se garder une petite marge pour un léger recadrage que de couper le sujet ! Reculez un poil, au besoin ...
Vous enfoncez à mi-course le déclencheur, pour réaliser la MaP et la mesure d'exposition, et MAINTENEZ L'APPUI, en veillant à ne plus changer la distance qui vous sépare du sujet .
En mode Manuel, commencez par régler l'exposition, le diaphragme étant à 2,8, il reste le TdP ( cf : Réglage pour une expo manuelle du FZ200 ) et, pour finir la MaP .
Vous placez la partie à mettre en valeur au point fort choisi, bien calé, coudes au corps, respiration bloquée, tout va bien ?
Edit : Selon le type de MaP choisi, le maintien à mi-course du déclencheur ne suffit pas à la mémoriser, vous aurez alors 2 alternatives :
- déplacer le réticule sur le point fort que vous voulez utiliser ( appui sur Focus et les flèches du trèfle, avant la MaP ) ;
- verrouiller la MaP à l'aide du bouton AF/AE lLock ( qu'il faudra penser à déverrouiller par une 2° action ! ) .
Vous pouvez appuyer à fond sur le déclencheur doucement, de manière à éviter le coup de doigt qui pourrait conduire à un bougé !
Respirez !
Que donne la visu ?
Est-ce correct ? Le cadrage ?
Si je zoome par 8, la netteté est-elle au rendez-vous ?
La photo numérique ne revient pas cher, autant la doubler ou la tripler avec autant de soin, et faire le tri sur l'écran de l'ordi pour mieux voir les détails .
Il arrive qu'un petit décalage change le résultat du tout au tout .
Si tout s'est bien passé, c'est dans la boîte, le numérique met « le travail » du labo au bout de la prise de vue, ne nous privons pas du post-traitement qui peut bien arranger les choses mais doit être discret pour rester bon .
Bonne lumière .
Ne perdons pas de vue que l'ancienne méthode reste utilisable, selon la situation, et peut donner, aussi, de bons résultats ...
D'autres infos ici : https://www.forumlumix.com/t10600-faq-du-panasonic-lumix-fz-18-28-38
https://www.forumlumix.com/t93006-conseils-pour-regler-fz-200-et-petit-capteur-qui-zoomehttp://vevebm.free.fr/