Conseils d'achat d'un deuxième boitier

j'approuve ton analyse Mackro

Je suis aussi très tenté par l’acquisition d'un boitier PF ou MF. Au moment d'acheter mon deuxième boitier déjà, mais à l'époque, il y avait peu de choix et pas de MF. J'utilise mes 2 boitiers M4/3 dans des situations différentes compte tenu de leurs petites différences, c'est déjà ça. Mais quand l'un d'entre eux sera au bout du rouleau, je pense changer de format.

En ce qui concerne l'ouverture d'un objectif, je doute qu'il y ait un écart entre l'ouverture annoncée et l'ouverture réelle parce que c'est très facile à mesurer, et donc facilement vérifiable. En revanche, il est fort dommage que les testeurs ne parlent jamais de la transmission d'un objectif. C'est beaucoup plus intéressant, mais plus difficile à mesurer. Il est possible que DXO ait fait une telle analyse, mais ça me laisse perplexe.

xbrother, peux-tu expliquer "Je suis aussi très tenté par l’acquisition d'un boitier PF ou MF" ?

PF : je suppose qu'il s'agit de 24x36, l'ancien "Petit Format" que certains appellent "Plein Format",
MF : "Moyen Format" ? "Manual Focus" ?

Pour une meilleure dynamique, je vais peut-être passer à l'argentique (négatif).
Il faut arrêter de délirer les gars, et d'énoncer des choix monocritères.

Désolé Mélusin, je n'aime pas nom plus ces appellations, mais c'est couramment utilisé.

PF = Plein format, tiré de l'anglicisme "Full Format" = capteur de taille 24x36mm identique au film argentique 35mm.

MF = Moyen Format, autrefois utilisé pour les films 70mm, taille variable de 4,5x6cm à 6X9cm. Aujourd'hui utilisé pour les formats plus grands que 24x36. Compte tenu du coût de ces capteurs, la plupart font seulement 36x48mm ou un peu plus.


Je sorts un peu du sujet, mais c'est une chose qui me tient à cœur :
- J'utilise très souvent la MaP manuelle (MF pour Manual Focus) et aussi le mode M (manuel) parce que ça permet de maîtriser complètement mes clichés. J'utilise néanmoins les bienfaits de la technologie numérique, mais seulement pour m'assister, comme le ferait un assistant humain ou certaines techniques de base.
- Pas plus tard que samedi dernier, je prenais des photos un peu "compliquées" : très haut contraste, MaP impossible en AF, et pour couronner le tout une foule importante et gênante. C'est alors que j'entends derrière moi un professionnel dire "Hmm c'est très beau, mais difficile avec ce contraste". Je lui dit qu'avec le RAW ça ne présente aucun problème, et il me répond "Ah mais je ne travaille qu'en Jpeg" ( !!! ). Quelques secondes plus tard : "Et pas facile la Mise au Point avec cette verrière au milieu". Je me suis abstenu de lui demander s'il savait se servir du Focus Manuel. J'ai trouvé ça tellement lamentable de la part d'un pro.

Voilà, c'est l'exemple type de cliché qui paraît impossible à faire, mais qui est pourtant si simple quand on a appris les bases de la photographie. Mon Blog-Site est en parti fait pour ça. Je voudrais pouvoir entendre les amateurs dire : "La photographie... Mais c'est très simple!"

merci de ton éclairage, xbrother,
j'avais donc deviné ce qu'il faut,

il y a du coup un problème de langage :
PF : le 24x36, le 35mm, est appelé "Plein Format", comme si c'était le plus grand
alors que c'est un "Petit Format" au regard des "Moyens Formats"

que le vocabulaire évolue, soit, il est question sur un autre fils d'instabilité du standard ;
mais convient qu'il est étrange que MOYEN qualifie qq chose de + grand que PLEIN format.

Mélusin a écrit:

il y a du coup un problème de langage :
PF : le 24x36, le 35mm, est appelé "Plein Format", comme si c'était le plus grand
alors que c'est un "Petit Format" au regard des "Moyens Formats"

que le vocabulaire évolue, soit, il est question sur un autre fils d'instabilité du standard ;
mais convient qu'il est étrange que MOYEN qualifie qq chose de + grand que PLEIN format.

Tout à fait d'accord, mais le problème vient de :
- traductions de l'anglais mal à propos,
- l'évolution du vocabulaire populaire qui ne s’embarrasse pas toujours de précision,
- slogans publicitaires plus orientés vers l’extension du marché que celle du savoir (façon très diplomatique de présenter les choses),
que sais-je encore...
L'utilisation d'abréviations ou de raccourcis de langage peut prêter à confusion, l'avantage est de raccourcir les textes, pour communiquer plus rapidement. C'est pratique quand ça marche.

Xbrother a écrit:

- Pas plus tard que samedi dernier, je prenais des photos un peu "compliquées" : très haut contraste, MaP impossible en AF, et pour couronner le tout une foule importante et gênante. C'est alors que j'entends derrière moi un professionnel dire "Hmm c'est très beau, mais difficile avec ce contraste". Je lui dit qu'avec le RAW ça ne présente aucun problème, et il me répond "Ah mais je ne travaille qu'en Jpeg" ( !!! ). Quelques secondes plus tard : "Et pas facile

franchement Xbrother ce n'est pas un cas isolé ... pour avoir lu et vu pas mal d'entretiens et d'interview de pro ces derniers temps ( je parle essentiellement de photoreportage ) la plupart travaillent directement en Jpeg ... pour plusieurs raisons ... dont entre autre la rapidité et facilité d'envoi du fichier et de traitement a la rédaction ...
il y en a même un notoire ( eric bouvet ) qui est passé chez fuji et qui en reportage de guerre se cale a 1600 Iso pour toutes ses photos ...

une hérésie pour nous pauvres amateurs , pinailleurs sur le grain a 800 iso dans un ciel zoomé a 200% , aficionados des horizons a 180° ( attention pas 178° ) des verticales millimétrées , des chercheurs du moindre petit artefact au microscope , des crieurs au loup pour le bout de sentier en bas a gauche qu'il faut absolument tamponner ... et j'en passe

tout ça pour dire que l'on se triture ( pour ne pas dire masturbe ) parfois beaucoup plus le cerveau que pas mal de photographes professionnels et ça c'est pour la partie image ...

il y a aussi a la partie matos , pas mal d'amateurs commencent a être mieux équipés que les pro , ( dont certains d'ailleurs reviennent a l'APSC avec une triplette d'objectif et un zoom ... )
et maintenant on en arrive a des prises de têtes sur la phraséologie de la photo  

je me pose la question : cette course a l'armement combiné a la recherche du cliché parfait et cet ergotage sur les termes photographiques ne sont ils pas nuisibles a la longue a la création ? ...

prenez vous plus de plaisir a faire de la photo qu'a en parler ?

ce ne sont que des considérations très personnel bien évidemment ... chacun voit midi a sa porte et a mon sens notre seul impératif ( en tant qu'amateur ) devrait être de se faire plaisir ...

louisXIII a écrit:

franchement Xbrother ce n'est pas un cas isolé ... pour avoir lu et vu pas mal d'entretiens et d'interview de pro ces derniers temps ( je parle essentiellement de photoreportage ) la plupart travaillent directement en Jpeg ... pour plusieurs raisons ... dont entre autre la rapidité et facilité d'envoi du fichier et de traitement a la rédaction ...

ce ne sont que des considérations très personnel bien évidemment ... chacun voit midi a sa porte et a mon sens notre seul impératif ( en tant qu'amateur ) devrait être de se faire plaisir ...

Je sais bien que certaines agences imposent le Jpeg, mais ce n'est pas ça qui m'a fait tiquer. Les photos qu'il faisait à ce moment là, c'était pour son plaisir, et ce qui m'a choqué, c'est qu'il n'était pas jeunot et semblait ne plus savoir faire des photos manuellement....

Il ne faut pas croire qu'un amateur se torture : j'ai des souvenirs heureux de nuits au labo, les mains dans le révélateur et à maquiller sous l'agrandisseur. A la prise de vue, au soleil méditerranéen, mes journées ont été douces. En revanche au boulot, la cartographie, les relevés géologiques avec documents photos etc... c'était beaucoup moins "artistique" et pas toujours enthousiasmant... les à cotés pouvaient être sympas, la rencontre avec une gazelle ou un berger à mille milles de toute terre habitée...

Aujourd'hui retraité, je fais du numérique uniquement pour le plaisir, le plus souvent pour offrir des posters à mon entourage, et je me régale à faire ce qui était quasiment impossible à réaliser en argentique comme l'effet Brenizer, des images indiscernables d'un graphisme manuel... J'ai commencé très jeune avec un boitier 3 objectifs, puis 2 boitiers 10 ans après, j'ai conservé cette façon de faire parce que je n'ai rien trouvé de mieux...
Je n'ai pas une armada de technologie, je suis un amateur heureux, d'avoir pu rester simple.